Wednesday, May 29, 2013

[CAFÉ REVIEW] CAFÉ PINSON


Bien consommer, c'est avant tout bien se sustenter. 
Dans la lignée des "food spots" bio qui fleurissent à Paris, le Café Pinson revendique son slogan dès la vitrine : "in detox we trust". 



En effet, c'est un vrai credo qui est suivi de l'accueil à l'assiette. (Le seul bémol : les serviettes en papier -recyclé ?- dans les toilettes, qui auraient pu être remplacées par un essuie-mains en tissu). 

Le lieu, conçu par Dorothée Meilichzon (qui a également signé l'Hôtel Paradis, le Loustic et le tout nouveau Fish Club), est très chaleureux. Plâtre sculpté, tabourets confortables, banquettes moelleuses, tables qui ne demandent qu'à être partagées avec des inconnus ... Même si l'ensemble de la carte est disponible à emporter, tout est réuni pour y rester. 

100% végétarien, sans gluten, sans blé, sans beurre, sans sucre blanc... bref tout ce qui est néfaste est banni et donc tout est bon, tant au goût que pour la santé. Coup de coeur pour le granola au lait d'amande ! 







Healthy consumption starts with food&drinks.
A new organic food spot recently opened in Paris, Café Pinson, claims it from the window: "in detox we trust". 

They have, indeed, adopted this credo from the entrance to the plate content. (The only exception being the -recycled?- paper towels in the toilets).

Conceived by Dorothée Meilichzon (who has also designed the Hôtel Paradis, the Loustic and the brand new Fish Club), the place is very welcoming. Sculpted plaster wall, comfy stools, soft couches, big tables to share with strangers... Everything is in place for you to stay and relax, despite the take-away option. 

100% veggie, gluten free, wheat free, butter free, white sugar free... basically all the unhealthy stuff is banned so everything tastes good and feels good. Especially the granola with almond milk! 






Monday, May 27, 2013

[SHOP-IN-SHOP REVIEW] THE NAIL KITCHEN @ BHV


Le rez-de-chaussée du BHV s'est refait une beauté et a amélioré son offre avec des marques plus "naturelles" comme Korres ou Dr Hauschka.

La zone la plus réussie est 'The Nail Kitchen', qui propose les vernis bio -et français- Kure Bazaar ainsi que les produits japonais uka Hand Treatment Spices et Kobakospécifiques aux soins des mains, et notamment d'étonnantes limes triangulaires : la grise pour se faire les ongles carrés avec angles arrondis, et la rose pour des ongles ovales. 

La dame (très "Galeries Lafayette") était charmante mais ma visite aurait été encore plus agréable si la conseillère de vente avait été une passionnée/connaisseuse de nail art et autres délires ongulaires.  




French department store BHV (known for its hardware floor) is going through a major refit and especially the ground floor with an upgraded beauty section, including organic brands such as Korres and Dr Hauschka.

Nothing really new apart from The Nail Kitchen offering manicure services and a selection of French non toxic nail polishes Kure Bazaar and Japanese products uka Hand Treatment Spices and Kobako, dedicated to hand care. A must-buy: their triangular nail files, pink for rounded nails and grey for square nails with rounded angles. 

The lady at the counter was charming in an old-fashioned way, however it would have been even better to talk with a nail art expert/connoisseur. 






Thursday, May 16, 2013

[QUOTE OF THE DAY] HUMAN RESOURCES

"There are two assets you won't see in any balance sheet: the reputation of the company and the quality of its people."
Henry Ford / American industrialist, founder of the Ford Motor Company / credited with 'Fordism': mass production of inexpensive goods coupled with high wages for workers 


***

"Les deux choses les plus importantes n'apparaissent pas au bilan de l'entreprise : sa réputation et la qualité de ses employés."
Henry Ford / industriel Américain, fondateur de la Ford Motor Company / on lui attribue le 'fordisme' : la production en masse alliant des coûts réduits et des salaires élevés


Monday, May 13, 2013

[CONCEPT] THE MUSEUM OF EVERYTHING


As they say on their website:
"The Museum of Everything is the world's only travelling museum for undiscovered, unintentional and untrained artists from the 19th, 20th and 21st centuries.
We welcome all untrained, undiscovered and unintentional artists, including self-taught, alternative and non-traditional artists, visionary and naive artists and artists working outside the art world.
We encourage elderly artists, homeless artists and artists with physical or mental disabilities, as well as art created in community centres, churches, prisons, hospitals and mental health institutions.
We accept anonymous art, bodies of work by deceased artists and anything described as art brut or outsider art. We believe no-one is "outside", no matter who they are, where they are from or what they create.
Please note that while The Museum of Everything features artists of every age, race, creed and colour, we generally do not accept art created by professional artists or art students."


Thanks to this innovative and deeply human approach, the Museum of Everything offers a wide range of artworks in a very laid-back atmosphere. Members of staff (mostly art students) are so cheerful and accessible that they come to you for a chat about the artist and ask for your point of view. 
They break all the classical museum codes to deliver a shifted, sensitive, global experience. The location is rather surprising, the visual identity is strongly simple, the place is fun...overall it feels more like an underground theatre company or an artists squat in Berlin, than an old Parisian building in the expensive 7th arrondissement. 
Finally a showcase for art-siders. 

The Museum of Everything is currently in Moscow (Exhibition #5) at the Garage Center for Contemporary Culture in Gorky Park, and will travel to the Venice Biennale from May 29th to July 28th.






Comme ils l'expliquent sur leur site :
"Le Museum of Everything, unique au monde, est le musée ambulant pour des artistes qui créent sans intention, sans éducation et sans célébration.
Notre histoire alternative de l'art des siècles 19e, 20e et 21e, embrasse les artistes qui fonctionnent hors de la théorie, le marché et la société d'art. Pour eux, comme pour The Museum of Everything, l'acte créatif et l'impulsion de faire ne dépend pas de la destination ou la définition.
Nous accueillons tous les autodidactes, les artistes non traditionnels, alternatifs et sans formation, les visionnaires et les naïfs, et les artistes travaillant en-dehors du monde de l'art.
Nous soutenons les artistes d'un certain âge, les sans-abris, les artistes à handicap physique ou mental, ainsi que l'art créé dans des centres sociaux, des églises, des hôpitaux, en prison, ou dans des centres pour handicapés.
Nous acceptons l'art anonyme, les oeuvres d'artistes décédés, et tout ce qui peut être décrit comme de l'art brut ou de l'art outsider (marginal). Nous pensons que personne n'est "en marge", qui que ce soit, d'où que ce soit et quelle que soit la forme que revêt son art.
Si le Museum of Everything regroupe des oeuvres d'artistes de tous âges, origines ethniques, croyances et couleurs, nous n'acceptons généralement pas les pièces créées par des artistes professionnels ou des étudiants en art."

Grâce à cette approche novatrice, inédite et profondément humaine, le Museum of Everything propose une vaste étendue d'oeuvres très diverses, dans une atmosphère très détendue. L'équipe (principalement des étudiants en art) est tellement accueillante et accessible, qu'ils viennent vers vous pour discuter de l'artiste et vous demander votre opinion. 
Ils cassent tous les codes muséaux classiques pour offrir une expérience complète, décalée et sensible.
L'emplacement est surprenant, l'identité visuelle est simplement forte, l'endroit est cool...globalement cela ressemble plus à une troupe de théâtre itinérante ou à un squat d'artistes berlinois, qu'à un vieil immeuble parisien dans le coûteux 7ème arrondissement. 
Enfin une vitrine pour les art-siders, les marginaux de l'art qui créent comme ils s'expriment, sans avoir conscience de leur art.

Le Museum of Everything est actuellement à Moscou (Exhibition #5) au Garage Center for Contemporary Culture de Gorky Park, puis voyagera jusqu'à la Biennale de Venise du 29 mai au 28 juillet.






Sunday, May 12, 2013

[SHOP REVIEW] CHLOÉ

J'attends beaucoup d'un nouveau point de vente et je suis attentive à tous les détails, à commencer par son emplacement (253 rue Saint-Honoré), l'architecte qui en fait un écrin à la fois commercial et esthétique (Joseph Dirand), les services exclusifs qu'elle offre et la distingue des autres (un bar à champagnes) et bien évidemment l'équipe qui l'anime (pour reprendre les termes de la marque, des "stylistes" pour passer des "moments de partage").

Cette nouvelle boutique Chloé est certes majestueuse et très réussie visuellement - même si le rez-de-chaussée manque un peu de chaleur à mon goût - mais j'ai été déroutée par l'équipe de "stylistes" dont j'espérais un réel accueil et une attitude irréprochable.
La personne la plus accueillante a été l'agent de sécurité à la porte. Les "stylistes" étaient regroupés au milieu de la boutique devant l'escalier et créaient ainsi un genre de "haie d'honneur" plutôt gênante et surtout, le faux-pas rédhibitoire : ils discutaient (et j'étais presque désolée qu'ils s'interrompent pour me dire bonjour).
Bien sûr il n'est pas interdit de communiquer, bien au contraire, en revanche il est totalement proscrit de parler de sujets qui ne concernent pas le point de vente et surtout que les clients n'ont pas besoin de savoir.

J'ai continué ma visite de la boutique jusqu'à une charmante petite niche donnant sur la cour ; malheureusement la seule chose que j'aie remarquée était le plan d'évacuation posé au sol, de travers.
C'est uniquement au moment de partir qu'une jeune femme m'a posé la question également proscrite, "puis-je vous aider ?".
Bref, une shopping expérience plutôt décevante.
Je n'ai rien acheté et n'y retournerai a priori pas.

Message aux équipes de vente :
- Le service est une vocation, ne vous forcez pas si cela n'est pas inné, vous n'y arriverez jamais.
- Chaque client doit être accueilli individuellement, chaleureusement et avec sincérité ; il y a de nombreuses accroches possibles, soyez créatifs.
- Sur la surface de vente, ne parlez que de ce qui concerne les clients (donc aucune information chiffrée et encore moins de conversations personnelles).
- Chaque personne qui a la démarche d'entrer dans votre boutique fait preuve de curiosité et d'intérêt ; à vous de lui donner envie de rester, transformer en achat et l'inciter à revenir.
- L'habit ne fait pas le moine ! Tout client est un acheteur potentiel. Ne sous/sur-estimez personne.



Photo © Alicia Clarke / Palacescope Hôtel Costes




I expect a lot from a new point of sale and I pay attention to every single detail, starting with its location (253 rue Saint-Honoré, Paris), the architect who has turned it into a commercial and beautiful case (Joseph Dirand), the exclusive services to make the difference (a champagne bar) and, obviously, the staff (to use the brand's words: a team of "stylists" who are ready to spend "moments of sharing"). 

This new Chloé flagship store is a visual success -even though the ground floor could be a bit warmer. But I was slightly put out by the team of "stylists" who didn't reach my expectations of genuine greeting and faultless attitude.
The most welcoming person was the security guard at the door. The "stylists" were gathered in the middle of the store, in front of the staircase, letting quite an awkward pathway in between them. And they were chatting (and I almost felt sorry for them to stop and to greet me).
Don't get me wrong, talking isn't forbidden, it actually gives a real human feel; however, it is strictly prohibited to discuss things that are irrelevant to the store and to consumers.

In the back, there was a lovely niche (once again, great shop design) but the only thing I could spot was the evacuation plan left on the floor.
And then came the forbidden question: "may I help you?"
It's been quite a disappointing shopping experience altogether; I didn't buy anything and won't probably ever go back.

To all sales teams:
- Service is a vocation, don't push yourself if it doesn't come naturally.
- Each customer shall be greeted individually, warmly and genuinely; there are many ways of approach, be creative.
- When on the shop floor, only matters who are relevant to consumers may be discussed (meaning, no information about figures or, worse, personal conversations). 
- Each person who enters your store is actually curious and interested; up to you to make them want to stay, convert into purchase and invite them to come back.
- The clothes do not make the man! Every customer is a potential buyer. Do not ever under/over estimate anybody. 


Saturday, May 11, 2013

[QUOTE OF THE DAY] MANAGEMENT


"A manager is not a successful manager until he succeeds in managing managers successfully."
Ram Mohan / veteran in the Indian animation industry / winner of a Lifetime Achievement Award at the 2006 Mumbai International Film Festival


 ***

"Un manager est un bon manager dès lors qu'il réussit à gérer avec succès des managers aux résultats fructueux." 
Ram Mohan / vétéran de l'industrie indienne du film d'animation / récompensé pour l'ensemble de sa carrière au Festival International de Cinéma de Mumbai en 2006



Friday, May 10, 2013

[E-SHOP REVIEW] FRENCH TROTTERS

Comme la majorité des Français - 72% d'après un sondage Ipsos publié le 29/04/2013 (via fashionmag) -, je préfère effectuer mon shopping en boutique plutôt que sur Internet.

Depuis quelque temps, j'ai pourtant développé une vraie passion pour le e-commerce et notamment pour y acheter ce que j'ai du mal à trouver en magasin.
J'avoue cependant qu'il m'arrive souvent d'"abandonner" mon panier au moment des frais de livraison - et je bénis les rares sites qui les offrent (à partir d'un certain montant d'achat le plus souvent) ou tout du moins les publient clairement. Car rien de plus frustrant que de ne l'apprendre qu'au moment du paiement.

Outre les classiques multimarques que je consulte régulièrement comme Topshop, Asos, net-a-porter, The Outnet ainsi que Nyack, charmante boutique lyonnaise, lorsque je cherche un produit spécifique, je visite d'abord le site de la marque. 
A la recherche de Swedish Hasbeens, c'est donc naturellement par leur site que j'ai commencé. Malheureusement ils ont très peu de disponibilités et en consultant leur "store locator", je suis tombée sur French Trotters, dont j'avais déjà entendu parler mais où je n'avais jamais été. 
Heureusement surprise, ils ont la paire que je veux, qui plus est à un bon prix et, cerise sur le gâteau, la livraison est offerte à partir de 80€. J'ai aussitôt commandé et les mails de confirmation ont rapidement suivi.  
Malgré les deux jours fériés cette semaine, j'ai reçu ma commande en 5 jours à peine, joliment empaquetée avec beaucoup d'attention et le sens du détail, et les chaussures sont déjà à mes pieds, bref une parfaite e-shopping experience
Prochaine étape : visiter leurs deux boutiques parisiennes, 30 rue de Charonne et 128 rue Vieille du Temple. 





Like most French people - 72% according to an Ipsos survey published on 29/04/2013 (via fashionmag) -, I prefer in-store shopping rather than the Internet.  

However, I've been more and more into e-shopping lately and especially to purchase items that are hard to find in shops. 
Though I admit that I often "quit" when discovering the delivery fees and I'm so thankful when they are free or, at least, clearly stated. It's so frustrating to find out just before checkout how much shipping will cost. 

Besides the usual multibranded websites that I check regularly such as Topshop, Asos, net-a-porter, The Outnet as well as Nyack, a lovely boutique based in Lyon, I start with the brand's site when looking for something in particular.
Searching for Swedish Hasbeens, I was a bit disappointed with their e-shop because a lot of sizes and colors were out of stock. So I used their "store locator" and ended up on French Trotters - which I had heard about but never went to. 
I happily discovered the pair I wanted, at a good price and -cherry on the cake- free shipping for France orders over 80€. I ordered straight away and shortly received confirmation emails. 
Despite two bank holidays this week, I received my order within 5 days, nicely wrapped up with care and attention to detail, and I'm already wearing the shoes so a perfect e-shopping experience altogether! 
Next step: paying a visit to both their Paris stores, 30 rue de Charonne and 128 rue Vieille du Temple. 




Tuesday, May 7, 2013

[WORDING] RETAILTAINMENT

Contraction of "retail" and "entertainment", "retailtainment" was first used by American sociologist George Ritzer in his book Enchanting a Disenchanted World: Revolutionizing the Means of Consumption (1999). He defined it as the "use of ambience, emotion, sound and activity to get customers interested in the merchandise and in a mood to buy."
via The Independent 

In '99 I was living in London and it was, indeed, the boom of huge "concept stores" such as Nike Town and Topshop on Oxford Circus. 
I was working at the Levi's Flagship Store on Regent Street and it was the big refurbishment time. After 4 months of massive work, the 1000-sqm store reopened with brand new and exciting services: a 'chill-out area' with sofas and cushions for people to hang out and spend more time in store, a DJ booth for events and special Saturdays sets, and the 'customization area' which was the first and only place to personalize your piece of denim (laser burn, embroidery, patches, painting...). Everyone got infatuated with that process and Levi Strauss & Co. was, once again, a pioneer. There was a 1-month waiting list to get an appointment with one of the customization experts and the place was pumping. Everybody started making their own stuff and it didn't take long for the trend to spread worldwide.
Thanks to this refit combined to a real turn in the collection, Levi's was back into cool. All members of staff were proud to be a part of this success and the store was a great working environment. 

When well executed, retailtainment adds value to the point of sale and delivers and exciting shopping experience. A win/win situation. 



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Contraction de "retail" (commerce) et "entertainment" (divertissement), le "retailtainment" a été défini par le sociologue américain George Ritzer dans son livre de 1999 Enchanting a Disenchanted World: Revolutionizing the Means of Consumption (Enchanter un Monde Désenchanté : Révolutionner les Moyens de Consommation). Il définit cette notion comme "le recours à l'ambiance, à l'émotion, au son et à l'activité pour que les clients s'intéressent aux produits et soient disposés à acheter." 

En 1999, je vivais à Londres et c'était en effet l'explosion des "concept stores" gigantesques comme Nike Town et Topshop à Oxford Circus. 
Je travaillais au Levi's Flagship Store de Regent Street et c'était la grande époque de la rénovation. Après 4 mois de grands travaux, la boutique de 1000m2 a rouvert avec de nouveaux services : la zone 'chill-out' avec canapés et coussins, permettant aux clients de se reposer et de passer plus de temps en boutique ; une cabine DJ pour des événements et des samedis après-midis endiablés ; et l'atelier de 'customisation', premier du genre et unique endroit où l'on pouvait faire personnaliser son denim (tatouage au laser, broderie, peinture, patches...). Cela a créé un réel engouement et Levi Strauss & Co. était, encore une fois, un pionnier. Il y avait un mois d'attente avant de pouvoir rencontrer l'un des experts en customisation. Tout le monde s'est mis à faire ses propres customs et la tendance a rapidement envahi le monde entier. 
Grâce à ce refit combiné à un profond changement de direction dans la collection, Levi's est redevenu cool. Toute l'équipe était fière de participer à ce succès et la boutique était un environnement très propice. 

Lorsqu'il est bien exécuté, le retailtainment apporte de la valeur ajoutée au point de vente et offre une shopping experience inoubliable. Tout le monde y gagne. 



Thursday, May 2, 2013

[QUOTE OF THE DAY] THE JOY OF SHARING

"In our culture, it is better to be a tester who supports someone else's idea, than it is to be just the idea guy." 
Britta Riley / co-creator and founder / window farms / R&D-I-Y (Research & Develop It Yourself)  


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"Dans notre communauté, il vaut mieux tester et soutenir l'idée de quelqu'un, plutôt que d'être simplement la personne qui a eu l'idée." 
Britta Riley / co-créatrice et fondatrice / window farms / R&D-I-Y (Research & Develop It Yourself) 



Wednesday, May 1, 2013

[SHOP REVIEW] LES MARQUIS DE LADURÉE




C'est avec une grande curiosité et l'eau à la bouche que j'ai découvert la nouvelle boutique du Groupe Holder (également propriétaire de Paul) : Les Marquis de Ladurée, entièrement dédiée au chocolat.

Adresse bien choisie (14 rue de Castiglione), belle vitrine (on reconnaît la touche Ladurée) qui laisse apparaître le mur de plâtre sculpté, boutique bien agencée, intense parfum de chocolat dès que l'on passe la porte et excellent accueil du staff qui connaît parfaitement son produit : tout est réuni pour une merveilleuse shopping experience. Les prix sont quelque peu dissuasifs (7.50€ la tarte chocolat framboise et 12€ le coffret de chocolats macarons) mais qu'importe, pourvu qu'on ait l'ivresse ! 





C'est au moment de la dégustation que vient la déception : la tarte est loin d'être exceptionnelle et manque d'intensité : la ganache au chocolat n'est pas assez puissante et les framboises sont un peu amères (certes ce n'est pas encore la pleine saison et j'aurais dû me méfier mais l'alliance chocolat-framboise étant ce que je préfère, je n'ai pas su résister !). 
Quant aux chocolats avec coques de macarons, ils ne sont pas vraiment bons et trop sucrés : le chocolat manque d'onctuosité et les macarons sont secs - alors que c'est la base de la renommée de Ladurée. Une tentative intéressante mais pas convaincante. 


Bref c'est overrated (surestimé) et je ne suis malheureusement pas étonnée ; tout est dans le marketing, le branding, le packaging, et cela manque cruellement d'authenticité. On vient pour la marque, on ne revient que pour la qualité, tant du produit que du service. 
J'y retournerai tout de même pour goûter le Saint-Honoré tout chocolat, gourmandise que j'apprécie particulièrement à la rose et framboise chez Ladurée. 







I was pretty excited to discover the mouth-watering boutique entirely dedicated to chocolate and owned by the Holder Group: Les Marquis de Ladurée.

Great spot (14 rue de Castiglione), lovely window (the Ladurée's touch) offering a glance at the sculpted plaster wall, good shop design, intense scent of chocolate and very nice staff who know their products very well: everything is in place for a wonderful shopping experience, despite the deterrent prices (7.50€ for the chocolate and raspberry tartlet and 12€ the macarons chocolates gift box).

Tasting was rather disappointing: the tartlet is far from unforgettable - no intensity, the chocolate ganache isn't powerful enough and the raspberries are bitter (well my mistake, it's not full season yet but I couldn't resist to my favorite combination in desserts).
The chocolates are not that good and a bit too sweet; the chocolate ganache isn't smooth enough and the macaroons are dry - such a shame to fail on the grounds of Ladurée's reputation. An interesting yet unconvincing attempt. 

It's actually overrated and this is unfortunately not a surprise…Branding, marketing and packaging are perfect but desperately lacking authenticity. One comes for the brand, one comes back only for the quality of the product and the service.
I will probably go back regardless, just to taste the chocolate Saint-Honoré which I particularly love flavored with rose and filled with fresh raspberries.